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  • Entre 2017 et 2022, l’association Centre d’Etude et de Découverte des Tortues Marines (CEDTM) est en charge de mettre en œuvre une mesure de compensation de la Nouvelle Route du Littoral MCM05 intitulée "Amélioration des conditions de quiétude des Mammifères Marins et des tortues marines pour la durée du chantier" et financée par la Région Réunion. Dans le cadre de ce programme, des sorties régulières en bateau sont réalisées pour non seulement répertorier les observations des mammiffères marins et tortues marines mais également pour sensibiliser les usagers de la mer. Ici deux couches sont disponibles, une couche point permettant de répertorier toutes les observations de tortues marines et une couche polygone, correspondant à un maillage de 1 km de côté et permettant de visualiser les tortues marines en fonction de l'effort d'échantillonnage.

  • Ces données sont une estimation du nombre annuel de femelles présentes sur les principaux sites de reproduction : Europa, Glorieuses, Juan de Nova, Mayotte, Mohéli, Mozambique, Tromelin, Iranja, Farquhar, Aldabra, Cosmoledo, Amirantes et Granitics. Ces données sont issues du projet "génétique tortue" porté par Kélonia/Ifremer.

  • Cette étude a été réalisée au cours d'un stage de Licence 2 (Erwan Broussy et Léona Guilletat, Université Paul Sabatier, Toulouse) supervisé par Kelonia (Claire Jean) en 2011 sur financement propre. L'objectif de suivre la pollution lumineuse est d'établir un diagnostic sur la répartition spatiale des nuisances lumineuses et les caractériser (intensité d’éclairement, couleur) sur les plages de sable de l’Ouest de La Réunion (depuis la baie de Saint-Paul à la plage de Grand' Anse) dans un contexte problématique pour la ponte des tortues marines. Cette étude permet de disposer d'un état initial, ayant été actualisé en 2020 par le CEDTM.

  • La pollution lumineuse est un des facteurs qui a un impact non négligeable sur le taux de survie des nouveau-nés et sur le choix d’un site de ponte par les femelles chez la plupart des espèces de tortues marines. En effet, lors de l’éclosion, les nouveau-nés se dirigent vers la mer à l’aide du reflet de la lumière du soleil ou de la lune ou des étoiles sur l’eau. Les jeunes se précipitent donc, en majorité, vers le point le plus lumineux. En ce qui concerne les femelles, ces dernières viennent pondre pendant la nuit et ne doivent pas être dérangées et se cacher des prédateurs pendant les quelques heures qu’elles passeront sur le sable pour pondre. Les éclairages publics et privés représentent donc une gêne pour elles. Si l’endroit ne leur convient pas à cause des lumières ou autres facteurs anthropiques, elles remettront à plus tard leur ponte. Cependant, si elles n’arrivent pas à trouver un lieu adéquat, elles rejetteront les oeufs à la mer. Une première étude de la pollution lumineuse a été réalisée par Kelonia en 2011 afin de mesurer l'intensité lumineuse et d'évaluer la pollution générée sur les plages sableuses de l'île. Ce protocole, arpès réajustements (fréquence d'échantillonnage, paramètres associés), a été mis en œuvre en 2020 par le CEDTM.

  • Cette étude réalisée au cours d'un stage de Master 2 (Marie PATRY, Université de La Rochelle) au sein du CEDTM (Léo PAIRAIN) et co-encadrée par Kelonia (Claire JEAN) et la SEOR (Martin RIETHMULLER) s'inscrit dans le cadre d'un financement européen de type FEDER concernant un projet intitulé "VELOUTIER" (Valorisation des Espaces Littoraux de l'Ouest réunionnais pour la ponte des Tortues marines : Impliquer, Éduquer, Réhabiliter). Il vise à mettre en oeuvre un ensemble d'actions concrètes de conservation sur 4 plages de la côte ouest réunionnaise (plages de Cap Champagne, du Cimetière Saint Leu, de la Souris Chaude et de la Ravine Mulla) afin de rétablir et maintenir le rôle fonctionnel des plages pour la reproduction des tortues marines. L'objectif est d'établir un diagnostic sur la répartition spatiale des nuisances lumineuses et les caractériser (intensité d’éclairement, couleur, orientation principalement) sur les plages de sable de l’Ouest de La Réunion (depuis la baie de Saint-Paul à la plage de Grande Anse). Ainsi les données acquises par Kélonia en 2011 peuvent être actualisées.